CSTB
Modernisation et reconstruction des locaux tertiaires
SU = 2 128 m²
Dépôt PC fin juin 2024
Fluides : AIA Ingénierie
Environnement : AIA Environnement
Acoustique : Itac
OPC : Carré d'Aire
Démarche environnementale
Démarches passivhaus et Osmoz, RE2020 et décret tertiaire objectif 2050 (-60% des consommations), murs à ossature bois, planchers mixtes bois-béton, isolation biosourcée en bottes de paille de 36 cm (murs et toiture), cloisons intérieures en briques de terre crue, peintures naturelles «Algo».
Implanté au Nord du campus universitaire du Tertre, le centre scientifique et technique du bâtiment de Nantes (CSTB) s’est développé au gré des opportunités de recherche et d’innovation. Aussi, le site se compose aujourd’hui d’un patchwork architectural et technique, une collection de bâtiments spécifiques sans cohérence d’ensemble. Ses locaux originels, conçus au début des années 70, souffrent par ailleurs d’une grande vétusté.
Le projet choisit donc de refondre en plan masse toute la première partie du site en cherchant à clarifier la lisibilité de l’accueil et des unités fonctionnelles, en initiant une nouvelle image porteuse de valeurs structurantes pour le CSTB et en projetant avec ambition une réflexion sur les qualités du tertiaire de demain.
Pour cela, le projet choisit d’implanter en proue un pavillon d’entrée, figure de la nouvelle identité du CSTB de Nantes. Les volumes incisifs modelés par une conception passive, en ventilation naturelle, se calent dans la pente pour former un ensemble de pavillons bois connectés aux espaces tertiaires du hall de la soufflerie. En composant un assemblage en L, le projet affirme une composition ordonnée et optimisée en réussissant un équilibre entre : respect du sol et continuités fonctionnelles / simplicité des morphologies et combinaisons modulaires / étalement et compacité.
Le parti pris constructif associe une structure bois poteau-poutre, promesse d’un plan libre, des volumes généreux adaptés à la ventilation naturelle et à l’évolutivité de l’occupation et des besoins, ainsi qu’une gestion de la topographie au service de la délimitation entre public et privé.