Résidence "Guynemer"
Construction de 52 collectifs sociaux sur le site d’une ancienne cité d’urgence
SHAB = 3 558 m²
Fluides, thermique : Pouget Consultants
VRD : Ligéis
Valeurs sociales et environnementales
Mixité intergénérationnelle des futurs habitants, seuil 2025 de la RE2020 pour les bâtiments A et B, matériaux biosourcés niveau 2, multiplication par 2 de la couverture arborée, gain de près de 20% de la surfaces perméables, amélioration du CBS de 0.47 à 0.64, infiltration des eaux pluviales à la parcelle, limitation des consommations énergétiques, production d’Enr en autoconsommation.
L’appel à projets Archi-Défi, lancé par le bailleur social Podeliha, porte sur la requalification urbaine de 4 «cités d’urgence», construites dans les années 60 à Angers. Pensé pour faire face au problème du mal-logement après la guerre, ce type de construction avait pour objectif d’apporter des réponses rapides et provisoires aux besoins de logements, basées sur des solutions constructives simples, industrialisées mais assurant un confort indispensable aux populations précaires.
Le site de «Guynemer» s’implante au Sud d’Angers, à l’interface entre tissus de faubourg (quartier Lafayette-Éblé) et grands ensembles (quartier de la Roseraie). Il se compose de 12 maisons individuelles mitoyennes, organisées principalement à l’alignement de la rue Georges Guynemer. Aujourd’hui, ces constructions sont vétustes (matériaux, fonctionnalité …) et leur mode constructif ne présente pas d’intérêt à être réhabilité, surtout au regard du potentiel foncier à accueillir de nouvelles formes d’habitat, plus collectives.
Le projet envisage la création de 52 logements collectifs (39 locatifs sociaux et 13 en accession sociale) répartis sur trois bâtiments, autour d’un cœur d’îlot largement paysager. Il est associé à une programmation sociale, qui permet d’offrir des réponses en matière d’habitat et de lutte contre la précarité pour tous, notamment les étudiants, les jeunes actifs et les seniors. Chaque logement bénéficie d’une orientation favorable et d’un prolongement vers l’extérieur : jardins à rez-de-chaussée, balcons et terrasses aux étages. L’îlot est libéré de la voiture grâce au positionnement des stationnements le long de la rue Guynemer et dans une poche de places aériennes au Nord Ouest de l’emprise Podéliha.